C’est depuis quelques mois passés que les assistants parlementaires de la législature finissante de la RDC , réclament leurs droits auprès du bureau de l’Assemblée nationale , dirigé par le président sortant et secrétaire général de la majorité présidentielle, Aubin Minaku Ndjaladjoku.
Trop c’est trop, ne sachant quoi faire , à quelques jours de l’installation de la nouvelle Assemblée nationale, les 500 assistants parlementaires veulent saisir les nouvelles autorités du pays, afin de leur soumettre ce qu’ils qualifient de « détournement » de la part du président Aubin Minaku.
A en croire, les ténors de la corporation de ces assistants parlementaires, qui se sont confiés ce vendredi 25 janvier à politiquerdc.net, un mémorandum en bonne et dûe forme sera déposé la semaine prochaine sur la table du directeur de cabinet du nouveau président de la République, afin non seulement d’étaler toute la megestion de Aubin Minaku, mais aussi et surtout réclamer que justice soit faite à leur endroit. Ils envisagent également d’organiser un sit in à l’occasion de l’ouverture de la session extraordinaire prévue le lundi 28 janvier 2019, au palais du peuple pour revendiquer leurs droits légitimes.
« Nous avons été au centre de l’action de nos députés durant toute la législature. Le président Minaku a refusé de respecter les dispositions du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, en ce qui concerne, notamment l’obligation réglementaire de notre nomination. Alors qu’il nous avait promis qu’il allait le faire, en vue du paiement de nos indemnités de sortie avant la fin de la législature, Aubin Minaku n’a jamais tenu promesse. Il s’est arrangé avec son cabinet pour détourner même notre prime mensuelle du mois de novembre 2018(…) », se sont- exprimés, sous le couvert de l’anonymat , ces collaborateurs politiques des députés nationaux dont le mandat expire difinitivement dans 72heures .
Et d’ajouter , « si Aubin Minaku croit partir avec notre argent,il se trompe. Car, nous allons enclencher une série d’actions politiques et il comprendra que tout se paie ici bas. Il ne sera jamais en paix, tant qu’il n’aura pas payé notre argent », ont-ils renchéri.
Les assistants parlementaires réclament entre autres, le paiement de leur arriéré de salaire du mois de novembre et leurs indemnités pour les services rendus en tant que personnel politique de l’Assemblée nationale.
Constant Mohelo