Le secteur de la santé publique semble très peu exploité par les professionnels des médias Congolais. Les journalistes, présentateurs où animateurs ou encore chroniqueurs des émissions audiovisuelles et à la presse écrite s’intéressent plutôt pour la plupart de cas dans le domaine politique.
D’où la nécessité de les sensibiliser sur l’importance des reportages sur ce domaine de la santé,un domaine crutial dans la société congolaise. En témoigne le séminaire de formation organisé depuis ce jeudi 21 juin à Pullman Hôtel de Kinshasa par la Radio et Télévision la voix de l’Amérique,VOA.
Pendant deux jours,soit de jeudi 21 à vendredi 22 juin 2018, plus de 20 journalistes sélectionnés de différents médias de la capitale seront formés sur les différents aspects relatifs, notamment à l’importance des reportages liés au domaine de la santé.
L’Objectif de cette formation est d’emmener les journalistes à s’intéresser à ce secteur vaste qui touche au plus haut niveau la population Congolaise.
Les participants ont au-cours de cette première journée exprimé leurs attentes sur ces assises. Pour la plupart, ils déclarent être plus butés aux problèmes des sources adéquates pour bien collecter et traiter des sujets ayant trait à la santé.
Contrairement aux médias internationaux, ceux de la RDC trouvent d’obstacles avec des personnes qui refusent semble-t-il, de répondre aux préoccupations des journalistes sur des questions pertinentes, sensibles de santé, ont déploré les participants lors des échanges de ce jour.
La violence basée sur le genre tel est le thème sur lequel s’est attelé, Anna Maimona présidente de l’Union Congolaise des Femmes des Médias, première intervenante en cette première journée de formation.
La journée de ce vendredi 22 juin sera consacrée a la santé de la reproduction. Cette formation tombe à point nommé au moment où le pays est confronté au problème récurrent d’épidémie notamment celle de la fièvre hémorragique du virus Ebola dans le territoire de Bikoro, dans la province de l’Equateur.
L’implication des professionnels des médias pourrait sans nul doute contribuer à la sensibilisation de la population locale, dans le but d’éviter la propagation de ce genre d’épidémie et autres dans l’avenir.
Gisèle ETOKO