Informer tous les personnels de la régie des voies fluviales (RVF) , impliqués dans les opérations du balisage et les travaux cartographiques sur l’affection des baliseurs , le phasage des activités ainsi que sur les charges afférentes à chaque baliseur ; Mettre à niveau les personnels de la RVF sur les motivations et les objectifs de la campagne de balisage complet , mais aussi de cartographie du fleuve Congo et de la rivière Kasaï ; Planifier toutes les opérations et/ou tous les processus en soutien à cette campagne de balisage complet et de cartographie du fleuve Congo et de la rivière Kasaï ; Assurer une couverture médiatique de l’atelier, tels sont les objectifs principaux de l’atelier d’une journée organisé , ce vendredi 9 août 2019 au centre d’accueil Caritas de Kinshasa à l’intention des agents et cadres de la RVF.
En effet, ouvert et clôturé ce même vendredi, cet atelier rentre dans le cadre de la campagne de balisage et de mise à jour des cartes de navigation du fleuve Congo et de la rivière Kasai.
Dans son intervention après le mot de bienvenue du Directeur Général intérimaire de la RVF, Déocard Mugangu Bisimwa, régisseur du Projet d’Appui à la Navigabilité des Voies fluviales et lacustres (PANAV) , a insisté sur le travail d’équipe qui doit caractériser tous les personnels commis à l’exécution des travaux concernant ce projet en vue d’atteindre les résultats escomptés. Il a fustigé le manque de collaboration qui a été à la base de certaines failles enregistrées pendant l’exécution des précédentes opérations (tâches). Les moyens étant disponibles, les participants – centaine au total – ont été sensibilisés pour travailler en harmonie, chacun dans ses attributions pour parvenir à un résultat satisfaisant pouvant honorer le pays vis-à-vis de ses partenaires financiers et d’assurer une bonne Navigabilité du fleuve Congo et de la rivière Kasaï.
Pour le représentant de l’Union européenne, principal bailleur des fonds de ce projet,c’est plutôt la fin qui devra justifier les moyens qui ont été mobilisés pour la réalisation du projet.
« Nous avons donné tout ce qui nous a été demandé en terme des moyens financiers. Nous attendons que vous puissiez produire le travail conformément au cahier des charges du projet », a lancé Paul Wasumbuka, le représentant de l’Union européenne.
« Au niveau dont nous sommes arrivés, nous pouvons dire que les résultats sont satisfaisants, mais ne sont pas fignolés comme tels. Donc, nous devons arriver à atteindre tous les résultats pour que nous soyons satisfais », a – t- il déclaré au cours d’une interview accordée à la presse.
Il faut préciser, que ce projet s’inscrit dans le cadre de la convention signée entre le gouvernement de la RDC et l’Union Européenne, depuis le 1er décembre 2010 sur le financement du Projet d’Appui à la Navigabilité des Voies fluviales et lacustres pour un coût global de 60 millions d’euros.
Et dans le cadre de sa mise en œuvre, jusqu’au 30 novembre 2017, le PANAV s’était concentré sur les activités indispensables pour amorcer les travaux de balisage et ceux de la collecte et de production des cartes de navigation, notamment les activités relatives aux investissements en moyens matériels et intellectuels en matière de réhabilitation et de construction des unités de servitude d’une part et de renforcement des capacités des ressources humaines d’autre part.
À l’aube de la clôture des appuis du PANAV – prévue le 24 septembre prochain – les réalisations ont été enregistrées dans les 4 volets du projet ciblés à savoir : l’hydrographie et l’hydrologie , l’aménagement et l’entretien des voies navigables ,les infrastructures portuaires et enfin le renforcement des capacités. Sur le volet aménagement et entretien des voies navigables par exemple, on note la remise à neuf de deux baliseurs Lomela et Kauka et la construction en cours de deux baliseurs pousseurs etc.
Pour Déocard Mugangu Bisimwa – le régisseur du projet PANAV – il revient donc au gouvernement de la République d’activer les choses pour assurer la pérennité du projet sur le fleuve Congo et la rivière Kasaï avant d’entrevoir les nouvelles pistes de financement pour d’autres rivières et lacs dont dispose le pays.
L’atelier s’est clôturé par la présentation des observations , échanges et enrichissements des différents cahiers des charges.
Notons que les cahiers des charges des baliseurs par phase d’activité courent entre la période allant du 1 août 2019 au 24 janvier 2020.
Jean Médard LIWOSO