La vie d’un homme n’a de sens que si elle est consacrée à un idéal. Martin Fayulu semble bien s’inscrire dans cette logique. Visiblement un homme de principe, le coordonateur de la dynamique de l’opposition, en remboursant ses émoluments lors de la période du glissement de la dernière législature, il a prouvé qu’il est un homme de conviction.
Sachant qu’il est le vainqueur du scrutin présidentiel, son entourage immédiat émettait un sérieux doute de le voir siéger à l’Assemblée nationale en dépit de sa brillante réélection dans la circonscription électorale de la Lukunga, dans la ville de Kinshasa.
En effet, tel que ça se murmurait depuis la publication des résultats provisoires des élections du 30 décembre 2018, le président autoproclamé de la RDC vient de rechigner de siéger à l’Assemblée nationale .
Martin Fayulu vient donc de renoncer officiellement à son mandat au profit de sa première suppléante. Par cet acte de haute portée politique, « le commandant du peuple » , n’a pas voulu se dedire. Car, un président élu, tel qu’il ne cesse de l’affirmer à qui veut l’entendre, ne peut pas à la fois siéger à l’Assemblée nationale, le cumul des fonctions étant prohibé par la constitution et la loi électorale congolaise en vigueur.
Vital Kamerhe est au nombre de ceux qui, comme Martin Fayulu, ont renoncé au mandat de député national. La séance de validation de mandats des suppléants devra intervenir – sauf changement de dernière minute – ultérieurement à l’installation du bureau définitif.
Rédaction (politiquerdc.net)