Déjà fatigué et d’ailleurs incapable de répondre aux missions assignées à son gouvernement, Bruno Tshibala se lance depuis un certain temps dans le combat de la division de l’Udps.
En quête de leadership,il tente de s’accrocher à son ancien parti politique, alors qu’aussitôt débauché pour occuper le prestigieux poste de premier ministre, il ne pouvait plus engager le parti de la 10e rue d’où il a d’ailleurs été radié.
Mais tout ceci se passe sous la barbe du président de la république, première institution congolaise censée veuiller à la bonne application de la constitution et des lois du pays.
Il faudrait ici noter que ni la constitution, ni la loi sur les partis politiques, moins encore l’accord de la Saint Sylvestre n’autorise le dédoublement des partis politiques. Aucun instrument juridique n’autorise pas non plus le comportement de Tshibala. A supposer même qu’il soit encore membre de l’Udps, comment un secrétaire général adjoint peut-il convoquer un conclave ou congrès d’un parti en lieu et place de l’autorité compétente qui est pour le cas d’espèce, le secrétaire général Jean Marc Kabund ?
Il faut être dans la Gondwana pour accorder du crédit à cette blague de mauvais goût.
Dommage qu’au lieu de se concentrer notamment en ce qui concerne la mobilisation des recettes en vue de la tenue des élections, mission principale de son gouvernement, Bruno Tshibala passe tout son temps à dilapider des billets de dollars américains pour déstabiliser l’Udps,ce parti qui a fait lui c’est qu’il est devenu aujourd’hui. Se faisant, il croit certainement assurer sa survie politique au sein du gouvernement.
Pas plus tard que le vendredi 1decembre, Tshibala avec cortège officiel du premier ministre est allé clôturer un conclave dans le quartier bon vent situé dans la commune de lingwala.
Grâce toujours à quelques billets de banque, il a réuni quelques badauds transformés en militants de l’Udps pour leur annoncer la tenue pour bientôt d’un congrès de ce parti.
Si le ridicule pouvait tuer, Tshibala aurait honte de procéder de la sorte pense un observateur de la société.
pourquoi José Makila, Ingele Ifoto , Lisanga Bonganga, Jean Lucien Bussa, Steve Mbikayi,Bitakwira ou encore Azarias Ruberwa membres du gouvernement issus de l’opposition ne peuvent -ils pas demander à leur chef de s’inspirer de leur modèle en créant son propre parti politique ? S’interroge un analyste politique.
Disons qu’à l’instar de Thomas Luhaka qui avait tenté désespérément à diviser le mlc de Jean-Pierre Bemba, la folie du pouvoir pousse également Bruno Tshibala à tenter cette mauvaise aventure qui le ramènera nulle part.
Kapinga Wetu.