Les mensonge et erreurs politiques du président de l’assemblée nationale.
Aubin Minaku serait le plus mauvais président de l’assemblée nationale que le pays aura connu depuis la première législature de la troisième République.
Alors que sa position de secrétaire général de la majorité présidentielle devrait renforcer son pouvoir de président de l’assemblée nationale, cet élu d’ Idiofa semble n’avoir rien compris pour capitaliser tous les acquis politiques à sa portée.
Il semble ignorer qu’après l’étape du perchoir de l’assemblée, il lui resterait d’ambitionner la magistrature suprême du pays.
politiquerdc.net a comptabilisé depuis le début de mois de novembre 2017 à peu près 3 mensonge et erreurs politiques dans le chef du président de la chambre basse du parlement.
Mensonge politique .
1. Aubin Minaku avait promis devant la représentation nationale que la session de septembre ne devait pas se clôturer sans l’audition du rapport de gestion du bureau de la ceni distribué aux députés depuis la fin de la session de mars 2017. Une promesse non tenue, mensonge !
Erreurs politiques .
2. Dans sa démarche de vouloir couvrir et protéger le premier ministre lors de ses aveux publics au sujet de la non application des prévisions budgétaires de la loi de finances 2017, à la suite de l’interpellation du député Henri Thomas Lokondo, le président de l’assemblée nationale l’avait qualifié en pleine séance plénière publique d’ impoli alors que son collègue député de surcoit papa et aîné politique réclamait tout simplement son droit de réponse.
3. Voulant défendre leur situation salariale notamment à travers les médias , les assistants parlementaires impayés depuis 4 mois ont été l’objet d’une menace verbale de la part de Aubin Minaku.
Une fois de plus , en pleine séance plénière, et , à la suite d’une motion d’information du député Lokondo, le président de l’assemblée nationale a déclaré publiquement qu’il devrait châtier tous ces collaborateurs des députés nationaux pour avoir revendiqué un droit légal . Voilà là où l’on peut comprendre comment il a été chassé de la magistrature par feu vaillant président Mzee Laurent Désiré Kabila.
Promettre châtier un collaborateur politique pour avoir réclamé son salaire, une erreur grave que ne saurait faire un homme d’état censé préparer sa survie et celle de sa famille politique.
Autre élément à retenir durant cette session , est comme d’habitude d’ailleurs, la problématique de la non prise en charge médicale des députés.
Alors que le règlement intérieur prévoit que tout député qui tombe malade doit être pris en charge par son institution, le président Minaku a été incapable, si pas indifférent d’assurer les soins médicaux à plusieurs dizaines d’élus du peuple. Certains sont morts et d’autres sont sous traitement par des moyens personnels oubliés par Aubin Minaku.
Au lieu d’agir comme président de l’assemblée nationale doublé de sa casquette de secrétaire général de la majorité, Aubin Minaku « tremble » devant le gouvernement qui se plaint de son incapacité de mobiliser l’argent.
Dans les couloirs du palais du peuple , beaucoup regrettent non seulement Vital Kamerhe, mais aussi et surtout le professeur Evariste Boshab qui savait notamment défendre les intérêts de l’assemblée nationale et ramener le gouvernement à jouer son rôle pour l’intérêt général. Minaku devrait se ressaisir pour soigner son image politique durant le reste de son règne à la tête de l’assemblée nationale et de la majorité présidentielle. Car, dit -on , mieux vaut tard que jamais.
Constant Mohelo.