C’est une triste nouvelle cette déclaration de l’Union africaine sur les élections de l’Union Panafricaine de la Jeunesse rendue publique ce 19 Janvier 2018 à Addis – Abeba en Ethiopie. Au fait selon les termes de cette déclaration,la Commission de l’Union africaine dit prendre note des résultats de l’élection du nouveau Comité exécutif de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ) lors du Congrès tenu à Khartoum au Soudan du 19 au 21 Décembre 2017 et qui avait vu la réelection de la congolaise Francine MUYUMBA. La Commission a aussi pris note des réactions des différentes organisations de jeunesse et des jeunes que l’UPY a prétendument envoyé aux élections.
Ainsi,La Commission souhaite informer le public qu’à l’invitation de SE le ministre des Affaires étrangères de la République du Soudan, le commissaire aux ressources humaines, à la science et à la technologie n’a assumé qu’une fonction hébergée par le gouvernement et non les événements ou élections du PYU.
En même temps poursuit ce bureau de liaison de l’UA au Soudan a assisté au congrès en tant qu’observateur seulement. L’observateur n’a aucun vote ou ne dit ni dans les délibérations du congrès ni dans le processus des élections. Son rôle est seulement d’observer ce qui s’est passé et de faire rapport à AUC. En tant qu’observateur, ce qui suit est venu à l’attention de la CUA:
Des représentants de seulement 29 des 55 États membres de l’UA étaient présents au Congrès. Il était donc difficile d’établir si le quorum était atteint.
10 des 29 États membres présents ont boycotté l’élection en raison d’allégations de manipulation du processus électoral.
Diverses pétitions ont été reçues d’organisations concernant l’admissibilité des candidats présentés ainsi que le non-respect des règles de procédure durant l’élection.
Par conséquent, la CUA confirme sa totale désassociation de la part de l’UPJ et ne reconnaît pas le comité exécutif actuel. En principe, l’UA est synonyme de gouvernance démocratique et de procédure régulière. La CUA ne reconnaît ni ne soutient aucune procédure défectueuse ni aucune décision portant atteinte à ces principes.
À la lumière de ce qui précède, la Commission souhaite informer le public que le Comité exécutif actuel n’est pas reconnu par la Commission de l’Union africaine. Alors que nous continuons à revendiquer des idéaux de gouvernance démocratique à travers l’Afrique, nous sommes conscients de la nécessité d’enchâsser cela dans notre jeunesse et nous ne soutiendrons aucun processus qui sape les processus légitimes.
Enfin, la Commission prévient les organes de jeunesse et les jeunes individuels que tout en respectant la place de l’Union Panafricaine de la Jeunesse et des Conseils Nationaux de la Jeunesse, l’UA continuera à travailler avec les jeunes indépendamment des affiliations à travers le continent et diaspora pour s’assurer que nous réalisons « l’Afrique que nous voulons».
Pour certains analystes contactés par politiquerdc.net , Francince Muyumba ne devrait pas tarder non seulement à tirer toutes les conséquences en jetant l’éponge, mais aussi à présenter des excuses publiques pour avoir trompé toute la Nation Congolaise.
Il faut noter que juste après sa frauduleuse réelection, Francine Muyumba avait entamé une série de round notamment auprès des autorités congolaises dont les Présidents de deux chambres du parlement dans le cadre de plaidoyer pour plus d’implication en faveur de la jeunesse congolaise à travers des politiques y afférentes. Une reception a été aussi organisé pour célébrer cette réelection qui constituait une fierté pour la RDC. Mais ce désavoeu de la commission de l’Union africaine constitue une fois de plus une véritable humiliation pour le pays de Kabila.
Michel Koyakpa