Quand on n’a rien à cacher, on n’a pas peur des témoins. Il n’y a que ceux qui ont de choses à cacher ou à se reprocher qui font du silence et du mensonge leurs alliés. Au-delà de l’agitation des Kabilistes, leurs intempestives mesures d’exclusion de nombreux témoins des bureaux de vote, d’expulsion des diplomates ou des journalistes du pays et la coupure d’Internet, la coupure du signal des medias ,sans oublier le refus systématique d’observateurs occidentaux; sont autant d’indices sérieux d’un régime aux abois et vomi par son peuple.
La défaite des urnes est cinglante! ,souligne Me Jean K. Minga, juriste et consultant de politiquerdc.net, en rapport avec la situation politique actuelle en RDC. Pour lui, c’est depuis le dimanche 30 décembre dernier que le régime Kabila est dépouillé de tous les prétextes qui lui permettaient jusqu’ici de se maintenir et le peuple congolais a choisi Martin FAYULU pour être le prochain locataire du palais de la Nation.
Et d’ajouter , « alors que, depuis le lundi 31 décembre, la RDC est isolée du reste du monde – à la suite de la coupure d’internet -, pour la simple raison que quelqu’un veut préparer un coup d’Etat institutionnel après la défaite cuisante de son dauphin aux joutes électorales maintes fois illégalement repoussées, Il s’emploie à contourner l’amer verdict des urnes, il voudrait recommencer les arrestations et l’élimination des militants de la société civile autant que de toutes voix dissidentes contre ses magouilles », pense notre consultant , estimant par ailleurs que,le déploiement inhabituellement massif des mercenaires portant l’uniforme des Fardc dans les rues des grandes agglomérations de la RDC viserait à intimider la population. Le pays vit dans l’état d’urgence de fait, mais plus qu’avant, le peuple est résolument décidé d’en finir avec un régime corrompu, répressif et inutile, renchéri-t-il.
Et de s’interroger, le monde restera-t-il indifférent à ce crime en passe de grossir le bilan macabre largement au-dessus de celui des nazis lors du second conflit planétaire? En tout cas, ce juriste congolais basé à Bruxelles,en Belgique estime qu’il faudrait arrêter les œuvres de ce régime dont il qualifie de « sanguinaire », allusion faite ici , notamment à plus de 10 millions de morts comptabilisés dans le pays depuis près de deux décennies.
Constant Mohelo