Vebdredi 8 décembre 2017.
C’est en principe avant la clôture de la session ordinaire de septembre, soit d’ici au 15 décembre 2017 que le président de la République devra prononcer son discours sur l’Etat de la nation. Cela , conformément à l’article 77 de la Constitution du 18 février 2006 qui stipule :
« Le Président de la République adresse des messages à la Nation.
Il communique avec les Chambres du Parlement par des messages qu’il lit ou fait
lire et qui ne donnent lieu à aucun débat.
Il prononce, une fois l’an, devant l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en
Congrès, un discours sur l’état de la Nation. »
Mais, jusque là rien a été encore annoncé sur le plan officiel. Le dernier discours de Kabila sur l’état de la nation remonte en avril 2017. Va -t-il déroger à la règle? Des sources non officielles font croire que tenant compte de la situation politique en Rdc, il s’avère plus important d’entendre le président de la republique se prononcer sur la marche du pays.
Quelle attente ?
La préoccupation majeure dans l’opinion congolaise porte essentiellement sur l’alternance démocratique . Et , au regard du climat politique délétère dans le pays , le prochain discours du chef de l’Etat congolais s’annonce déterminant face à la crise politique qui risque de paralyser le pays d’ ici la fin de ce mois . Il est probablement évident que le discours du chef de l’Etat pourrait s’articuler sur le processus électoral avec le dernier calendrier électoral publié par la ceni , la stabilisation de la situation dans le kasai et la situation socioeconomique catastrophique dans le pays .
Au- delà du message traditionnel , Joseph Kabila devra saisir cette occasion pour rassurer l’option nationale et internationale, notamment sur son engagement à céder le fauteuil présidentiel de manière démocratique au terme des élections prévues avant fin décembre 2018.
Lors de la clôture de son assemblée générale tenue dernièrement à Kinshasa, la cenco, conférence épiscopale nationale du Congo avait souhaité voir Kabila se prononcer publiquement qu’il ne va pas briguer un troisième mandat. Question de rassurer l’opinion et de decrisper la tension politique dans le pays à l’approche du 31 décembre 2017, date initialement prévue pour la tenue des élections conformément à l’accord de la Saint Sylvestre.
Kapinga Wetu.