Tout le monde le savait , même certains dans le camp de Félix Tshisekedi, que c’est bien Martin Fayulu Madidi , candidat président de Lamuka qui est le vainqueur de la dernière présidentielle en RDC.
Outre la position de la Cenco, les dernières révélations faites à l’issue de l’enquête réalisée par le Financial Times en collaboration avec RFI et TV5 Monde, viennent davantage de décrédibiliser la commission électorale nationale indépendante.
En effet, les résultats de l’enquête découlant de deux données différentes , venant de la CENI et de la Cenco, placent largement Martin Fayulu Madidi avec 62 % loin de Félix Tshisekedi qui n’aurait récolté que 15% ,un peu moins que le dauphin de Kabila qui aurait lui obtenu 17% des voix.
D’après les enquêteurs, les documents fuités du serveur central de la CENI donneraient Martin Fayulu vainqueur de la présidentielle avec 59,4 % et les données collectées par la Cenco qui déclare avoir déployé 40 mille observateurs à travers le pays, crediteraient Martin Fayulu de 68,8%.
Ces chiffres aussi accablant sont publiés au moment où le principal favori de la présidentielle a saisi la cour constitutionnelle pour demander le recomptage des voix en vue de rétablir la vérité des urnes, conformément au choix opéré par le peuple congolais le 30 Décembre dernier.
Jamais dans l’histoire du Congo Kinshasa, le peuple congolais n’avait aussi bénéficié du soutien tout azimut comme celui relatif aux élections de 2018, ou presque tout le monde réclame la « vérité des urnes »
L’enquête réalisée par ces médias internationaux , mais aussi la vague des réactions enregistrées au sein des organisations internationales confirment que tout le monde n’a plus besoin de la continuité du système de Kabila en RDC, surtout lorsque tout l’on sait bien que le peuple congolais s’était massivement exprimé pour la rupture avec le régime en place.
Le comble est de constater que malgré l’expression démocratique du peuple, Kabila voudrait maintenir son règne à travers un accord secret conclu à la faveur de la victoire de Félix Tshisekedi.
Avec ses 350 députés nationaux et plus de 500 députés provinciaux obtenus aux législatives nationales et provinciales, le FCC de Kabila va sans nul doute s’imposer à l’échiquier national contre la volonté des congolais qui avaient visiblement voté pour le changement radical.
Malgré les contestations enregistrées lors des élections présidentielles de 2006 , tout comme celle de 2011, Joseph Kabila avait pu diriger le pays grâce l’appui de la communauté internationale. Ce qui semble n’être pas le cas aujourd’hui. Il est clairement indiqué que la population congolaise semble bénéficier du soutien inconditionnel de l’ensemble des organisations sérieuses tant au niveau national qu’international.
Comment Félix Tshisekedi pourrait-il dirigé la RDC , sans l’appui du peuple congolais et de la communauté internationale ?
La question reste entièrement posée !
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