La libération des prisonniers politiques était l’une des décisions phares des 100 premiers jours du quinquennat de Félix Tshisekedi à la tête de la RDC. Au moins 700 prisonniers sont éligibles à cette mesure.
Mais plusieurs semaines après l’annonce du président, le bilan est maigre. Il y a à peine 17 prisonniers qui ont quitté les geôles. Cette confirmation a été
livrée par Me Peter Ngomo – avocat de certaines personnes concernées – à travers les antennes de la Radio Liberté Kinshasa, le samedi 6 avril soir.
Cet avocat a du mal à comprendre les raisons faisant obstacle à l’exécution de l’ordonnance présidentielle, signée et rendue publique depuis le 13 mars dernier.
« Je ne peux pas comprendre que des prisonniers , bénéficiaires de l’amnistie de 2014 et que malgré la grâce présidentielle leur accordée, soient toujours détenus illégalement en prison ! « , s’exclamait-il dans l’émission parlons justice à la Ralik.
D’après certains membres de cach, coalition au pouvoir, la prolongation de détention de ces prisonniers serait dûe à certaines procédures administratives. Argument de rejette Me Peter Ngomo, estimant que tous ces prisonniers ont été plusieurs fois identifiés que le programme serait ailleurs. Tout en rappelant le décès depuis une semaine passée d’un détenu – ancien membre du CNDP , Peter Ngomo prévient les autorités du pays, des conséquences physiques éventuelles contre ces quelques 700 prisonniers.
Rappelons, que Franck Diongo, Diomi Ndongala et Firmin Yangambi – déjà libérés – sont les figures emblématiques parmi celles qui étaient derrière les barreaux!
Dossier à suivre !
Rédaction