Ce que l’on ne nous dit pas ! La RD Congo est une économie plus puissante que ces experts du bassin du lac TCHAD les savent mais encore mieux, ces lobbies derrières qui veulent mettre à mort la Nation Congolaise.
Se confiant à politiquerdc.net à la suite de l’article intitulé : EVE BAZAIBA ET LES AUTRES CONGOLAIS DISENT NON AU TRANSFÈREMENT DES EAUX DE L’UBANGI VERS LE TCHAD, Nicolas W.ETOYI, analyste géopolitique et spécialiste en Énergie -Certifié PPP World BANK qui est basé à Bruxelles en Belgique , estime que la guerre de l’eau est un enjeu géopolitique qui concerne de nombreux territoires et c’est le cas du Congo-Kinshasa qui se voit volé de force sa vie. A l’analyste de s’interroger, l’eau de rivière de l’influent Ubangi sera-t-elle toujours considérée comme « patrimoine intouchable congolaise» ? En tout cas pas comme le pense Idris ITNO, le Président du TCHAD, car ce dernier le déclare haut et fort : « je viendrais la prendre si la RD Congo refuse ». Alors que les réserves d’eau s’épuisent dans le lac TCHAD, on ne demande pas l’avis des congolais pour le transfert, mais le silence ne dort pas ! La vérité ce n’est pas l’eau mais affaiblir le cœur de l’énergie Congolaise, le Pays pivot du développement du continent. Un haut risque de guerre généralisée.
Pour cet Analyste Géopolitique/Spécialiste d’Energie-Certifié PPP World BANK,dans le monde, l’eau est parfois considérée comme une véritable arme de guerre et aujourd’hui, elle devient le problème congolais, voilà pourquoi il apparaît plus urgent que jamais de recenser les dispositifs de protection des ressources en eau influent d’Ubangi et de trouver rapidement des solutions, si non adieu le projet INGA III.
A en croire Nicolas W.ETOYI, le transfert de ces eaux aura des conséquences immenses en matière d’environnement et de navigation. Pour que les usines fonctionnent il est nécessaire de pouvoir disposer de l’énergie qui fasse tourner la production, c’est le cas des sociétés au niveau du Katanga, Kinshasa en RDC, tout comme dans la République Congo. La baisse de l’eau si le transfert se fait, impliquerait des conséquences plus que dramatiques à la détérioration de l’écosystème et le rendement du barrage Inga tant rêvé risque de ne jamais voir le jour,note -t-il à travers une analyse parvenue à votre média en ligne .
Il faut souligner ici que le potentiel hydroélectrique de ce barrage est de : 46 000 MW. De quoi donner du courant à une bonne partie du continent et développer de l’économie et surtout industrialiser le secteur privé mais aussi apporter du courant à la moitié de la population qui n’a pas encore accès à l’électricité , surtout si la série de six barrages supplémentaires du Grand Inga était construite et reliée à un gigantesque réseau de lignes à haute tension, rien par-là, le réseau économique de Inga pourra alimenter financièrement les autres secteurs et donc booster l’économie Congolaise à développer les services des matières minérales.
Le tout constituant un mégaprojet auquel pensent les ingénieurs depuis 1919, fait remarquer ce chercheur Congolais.
Pourquoi tout le Monde a peur : QUI ?
Pour Nicolas W.ETOYI, les congolais doivent refuser avec la dernière énergie ce transfert des eaux car, il causera plus de problème que de paix. Il pense qu’il y a d’autres alternatives que les experts du bassin du lac TCHAD refusent d’exploiter mais sans doute une guerre va s’ouvrir.
Pour lui ,le projet dont l’étude de faisabilité est effectuée par la société chinoise Power China, est évalué à 10 milliards de dollars. Cette étude a-t-elle pris en compte les conséquences écologiques, la transformation de l’environnement ou le déplacement des animaux qu’entraînerait fatalement son exécution ? S’interroge -t-il.
Guillaume Favreau, hydrogéologue et chercheur à l’Institut de recherche pour le développement,cité par Nicolas W.ETOYI, pense que non. Il précise:
« Il y a un manque de données sur ces conséquences écologiques. On navigue un peu à vue sur la question du changement climatique dans le bassin, donc on ne sait pas très bien, à l’heure actuelle, quelle sera la répercussion d’une éventuelle augmentation de la pluviométrie sur les apports des principaux affluents des lacs. On a aussi un manque de données sur les eaux souterraines et sur les eaux de surface ; donc à toutes incertitudes sur les données, évidemment on a des incertitudes sur les projections qui pourront être amenées, sur la qualité des eaux » .
Remarquons bien, Inga aide à faire fonctionner toute industrie, hors selon l’édition du magazine African Business, cité toujours par l’analyste géopolitique Congolais, la richesse minérale totale de la République démocratique du Congo (RDC) est estimé à $ 24, 000, 000, 000,000, (24 trillion de dollars) équivalent au PIB de l’Europe et les États-Unis réunis. Cet article précise que La RDC possède les plus grandes réserves mondiales de cobalt et de quantités significatives de diamants, d’or et de cuivre du monde. Cela rend la RDC potentiellement le pays le plus riche du monde, en d’autres termes la première puissance économique du Monde. Mais, qui fait fonctionner toutes ces usines de production, de transformation ou autre, c’est bel et bien INGA.
En effet, Inga devient donc à cet instant une ceinture de l’économie congolaise qui n’est pas encore fermée. Et donc, pour lui, ces raisons doivraint inciter les autorités Congolaises, si vraiment elles existent à refuser rapidement ce projet et de livrer un défi, un combat sans fin à tous ces envahisseurs car l’avenir d’une nation se joue ici, soutient -il.
A PRENDRE AU SERIEUX !
C’est ici qu’il faut se positionner pour mettre en place une vraie diplomatie triangulaire entre la République Centre Africaine, le Congo-Brazzaville et la République Démocratique du Congo, car sur cette question , le débat s’impose, propose Nicolas W.ETOYI qui estime que les autres (Nigéria, le Cameroun, le Niger et le Tchad) s’activent pour trouver les fonds de lancement du projet avec leurs lobbies mafieux. Ils organisent poursuit -il, des rencontres en Europe et font des conférences en Afrique sans les pays du bassin de l’Ubangi qui n’ont strictement rien, ni de près ni de loin, à voir avec l’assèchement du Lac Tchad, et qu’on semble ne pas prendre au sérieux dans les débuts du mois de l’année 2018.
Le Congo Brazzaville et relié dans sa partie Nord grâce à la rivière Ubangi tout comme la République Centrefricaine , deux pays impliqués à l’instar de la RDC semblent tous silencieux jusque là. Aucune stratégie diplomatique de ces trois pays, aucune dénonciation . Bref, un silence qui devient sans doute coupable. Ont-ils vendus leurs pays dans ce conflit, pendant le temps de silence, question à laquelle, l’analyse ne répond pas pour le moment. Cependant, il note alors que M. Itno Idriss DEBY avance avec ses équipes pour commencer le projet.
Selon l’agence ECOFIN, cité par cet analyste, « C’est de la RDC que pourrait venir la meilleure solution au déficit énergétique qui plombe la croissance économique du continent. Sa riche hydrographie lui confère un potentiel hydroélectrique estimé à 106 000 MW, soit 37% du potentiel total du continent africain et près de 6% du potentiel mondial » Le site d’Inga représente à lui seul 44% de ce potentiel . Alors comment voulez-vous atteindre cette performance en transférant les eaux influentes de la rivière ubangi ? S’interroge -t-il, tout en répondant que ce n’est pas sérieux.
Le Grand Inga permettra d’exporter rapidement 20000 MW, dont 6000 vers le Nigéria qui veut pas, le Nigéria complice, 4500 vers l’Afrique australe et près de 10000 MW vers le groupe Tchad-Soudan-Egypte, et c’est là justement la question que les Congolais se posent.
M. le président Idriss DEBY, quel est son vrai problème ? Est-il corrompu par les fossoyeurs de la RDC?
L’ouvrage a de quoi impressionner ,mais les Congolais eux même restent silencieux. cet immense chantier énergétique résorberait la pénurie énergétique d’Afrique du Sud, alimenterait la Namibie au passage, apporterait un appoint décisif à l’Egypte et au Nigéria, et surtout soutiendra l’industrialisation de la RDC, notamment dans le secteur minier. De fait, des instances telles que la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC), le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD) et le Conseil Mondial de l’Energie (CME) ou encore le pool énergétique de l’Afrique centrale, considèrent que c’est un projet prioritaire pour le continent d’après l’agence « ECOFIN », alors pourquoi transférer ces eaux ? L’histoire nous donnera raison, il est plus que temps de refuser ce dossier et de combattre notre liberté. Inga égale économie Congolaise, c’est le patrimoine intouchable du Congo, conclu,Nicolas W.ETOYI, analyse géopolitique .
Jean Médard LOWOSO