Dans son homélie,devant la foule compacte,ce samedi 28 décembre 2019 à Beni, l’archevêque de kinshasa,a démontré que c’est tout le congo qui s’inquiète de la situation sécuritaire de Beni – Butembo.
D’apres Fridolin Ambongo,lorsque la tête ou une partie du corps tombe malade, automatiquement c’est tout le corps qui est malade. Voilà qui explique sa présence à Beni.
« (…)Quand une partie du corps est malade, c’est l’ensemble du corps qui est malade. Votre souffrance ici à Beni – Butembo n’est que la souffrance de l’ensemble de notre nation congolaise. Ce congolais conscientieux digne de ce nom ne resterait jamais indifférent face à ce qui vous arrive (…) », a déclaré Fridolin Ambongo.
Et de renchérir : « Par ma visite au milieu de vous ici, je voudrais exprimer à monseigneur – l’évêque du diocèse de Butembo – Beni, qui est ici avec moi , exprimer à l’ensemble de la population de Butembo-Beni , ma proximité pastorale. Ma proximité et toute ma communion avec ce que vous êtes en train de vivre. Et cette communion, je l’exprime de façon particulière vis-à-vis de son excellence monseigneur – l’évêque Paluku Meleshisédech de Butembo-Beni ».
Fridolin Ambongo s’inquiète de la manière dont l’ennemi décapite les personnes civiles à côté du quartier ou camp des contingents de la Monusco. Il appelle la population à tenir devant cette manie de vouloir la faire fuir de ses villages,et espère bien que cette situation va bientôt finir.
Signalons par ailleurs qu’une attaque contre les civils a eu lieu dans la nuit de vendredi à ce samedi dans la localité de Maimoya, dans le territoire de Beni , faisant un bilan encore provisoire d’une personne décapitée par les présumés ADF. Cela s’est déroulé juste après le passage de Fridolin Ambongo dans ce coin le vendredi dernier.
Jinnah Ivogha/correspondant.