« Combattants jusqu’à la mort », c’est par ce refrain souvent entonné dans des circonstances de manifestation, que les partisans de l’udps – le parti présidentiel – se sont mobilisés pour la énième fois ce mardi 11 février 2020, pour réclamer le retour de leur camarade – le bourgmestre de la commune de Ngaliema – suspendu par le ministre provincial a.i. de l’intérieur de la ville – province de Kinshasa (FCC) pour le non respect de l’application des mesures d’assainissement liées à l’opération Kin-Bopeto.
Quelques dizaines de partisans de l’udps- parti du président de la République – ont donc tenté de se faire justice. Ils étaient venus scandant les chants d’animation , dans l’intention de réinstaller le bourgmestre dans ses fonctions. Ils ont envahi les couloirs de la maison communale, empêchant ainsi l’accès dans les bureaux administratifs.
DieuMerci Mayibanzi a été suspendu avec ses 7 autres collègues pour non respect des consignes dans l’opération Kin-Bopeto par le ministre provincial Tenge te Litho depuis le 5 février dernier.
Il s’en est suivi une série de suspensions d’autres bourgmestres et de contestations des membres de l’UDPS à Limete.
Mais malgré les provocations à l’endroit des éléments de la police commis à la sécurité de la maison communale de Ngaliema, leur démarche n’a pas du tout abouti; Dieumerci Mayibanzi reste toujours suspendu pendant une période de 3 mois.
Le lundi dernier, les mêmes partisans étaient mobilisés au même lieu – la maison communale de Ngaliema- toujours dans le but de réclamer le retour du bourgmestre Dieumerci Mayibanzi. Ce mouvement de protestation a donc paralysé la bonne marche du travail à la maison communale de Ngaliema où les bureaux étaient restés fermés depuis 48 heures.
Didier Tenge Litho- le ministre provincial a.i. de l’intérieur de ville de Kinshasa – va -t-il fléchir face à ces différentes manifestations des partisans de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social ? La question reste posée.
Alain St. Bwembia