Le décès d’une personne suscite l’émotion auprès des proches, mais quand c’est un meurtre, c’est la société entière qui s’en indigne. Pire, quand l’acte meurtrier est commis par un agent dont le rôle est de veiller à la sécurité des citoyens, c’est rageant.
Et c’est justement ce qui est arrivé au militant de la LUCHA. Freddy Kambale Luhindo a été abattu à bout portant et cette forfaiture ne laisse personne indifférente.
Les jeunes gens de 20 ans à mains nues, juste armés de l’espérance et de la volonté de vivre en paix et en toute sécurité dans leur pays – sous la présidence de Felix Antoine Tshisekedi – sont tués comme de lapins! Qui l’eut cru? C’est inadmissible.
C’est tellement ahurissant que Martin Fayulu – le président « élu » – est sorti de sa réserve pour dénoncer cet enième assassinat sous la présidence de Félix Antoine Tshisekedi .
« Le régime sanguinaire de Kabila continue, avec son proxy Tshisekedi, à tuer, sans merci, de braves jeunes. De Luc Nkulula, en passant par Obandi Muhindo et aujourd’hui Freddy Kambale, la LUCHA paie un lourd tribut par sa détermination à réclamer des droits fondamentaux garantis par la Constitution », a-t-il réagi
Martin Fayulu voit par cet acte meurtrier, la continuité du régime de l’ancien président Joseph Kabila. Utilisant un terme informatique, le prochain Coordinateur de la Plate-forme politique de l’opposition Martin Fayulu qualifie le président Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi de proxy du régime Kabila. Martin Fayulu voit en la personne de l’actuel président un composant logiciel informatique qui joue le rôle d’intermédiaire en se plaçant entre deux hôtes pour faciliter ou surveiller leurs échanges.
La victime, Freddy Kambale Luhindo – un jeune engagé à la LUCHA depuis novembre 2019 – a été lâchement abattu par un policier alors qu’il manifestait en compagnie d’autres activistes pour réclamer la paix et la sécurité en réaction à la résurgence de l’insécurité à Beni et dans toute la partie est du pays.
Du côté de la présidence de la République, on observe étrangement un silence radio semblable à l’époque de son prédécesseur. Serait-ce la confirmation qu’il fait corps avec l’ancien régime « sanguinaire » ainsi que le déclare Martin Fayulu de Lamuka? CACH est-il solidairement responsable au FCC même dans ces actes proches de banditisme ?Des questions qui restent posées.
Alain St. Bwembia