L’institution de Joseph Olenghankoy défraie la chronique ces dernières 48 heures . Après la proposition de loi- organique de l’élu de Luiza Delly Sessanga Hipung et le rapport accablant de l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) , le Conseil National de Suivi de l’Accord et du processus électoral (CNSA), rejette en bloc toutes les accusations portées contre lui.
Dans un communiqué de presse rendu public cet après-midi, le CNSA s’inscrit en faut contre les dénonciations faites par l’ODEP.
« (…) Dire qu’il y aurait malversation financière au CNSA, paraît plus comme une affabulation », répond le porte-parole de cette institution d’appui à la démocratie.
Tenez! depuis l’installation du CNSA en juillet 2017, écrit-il, « les membres du CNSA n’ont jamais reçu de salaire. C’est à partir de novembre 2017 jusqu’à octobre 2019 que le CNSA reçoit 200 millions de franc congolais comme frais de fonctionnement « .
Tout en relevant que sa plénière ne compte plus que 14 membres sur le 22 prévus, le CNSA n’a pas oublié de balayer l’argument de Delly Sessanga sur le dépassement budgétaire qu’il a évoqué dans son exposé des motifs sur la proposition de loi-organique sur la dissolution du CNSA.
» En ce qui concerne le dépassement de 225% sur la ligne de rémunération qui sert d’argument à l’honorable Delly Sessanga pour asseoir sa proposition de loi visant la dissolution du CNSA , il est la résultante d’une erreur de calcul survenue au niveau du Parlement », précise Valentin Vangi.
Le communiqué du CNSA sans le dire clairement, s’oppose à sa dissolution, évoquant qu’il est issu comme organe d’une volonté, d’un accord politique et que l’abrogation de la loi n’affecte pas l’Accord politique qui l’a fait naître.
Alain St. Bwembia