Depuis quelques jours circulent dans les réseaux sociaux les rumeurs qui accusent le ministre des Finances, José Sele Yalaghuli en rapport aux exonérations en matière d’importation.
D’après cette dénonciation, le rapport préliminaire de l’Inspection Générale des Finances (IGF) sur les exonérations et compensations , le ministre des Finances, José Sele Yalaghuli, aurait hypothéqué les recettes publiques en violation des lois en vigueur.
On parle de 600 exonérations qui auraient été signées entre septembre 2019 à ce jour par le ministre des Finances.
Cette accusation est rejetée en bloc par nos sources – très proches du cabinet de l’argentier congolais – affirmant que la RDC est un pays plein d’hypocrisie et de contradiction.
Selon les informations en notre possession, toutes les exonérations décriées sont initiées par les différents ministères et la présidence de la République ainsi que certains partenaires , notamment la Monusco.
« Alors que tous les canons sont tournés vers les régies financières, les statistiques renseignent que la plus grande source d’exonérations fiscales est aussi la plus inattendue ! Viennent ensuite le Ministère de l’Agriculture qui voit sa contribution aux exonérations exploser en 2020, et celui de la défense.
Les églises et la MONUSCO comptent aussi parmi les plus grands bénéficiaires », précise – t-on à politiquerdc.net.
Et de renchérir, » en RDC, les exonérations sont initiées par les différents ministères et la Présidence. Elles sont encadrées par la loi et une vingtaine de textes règlementaires en accordent. C’est le cas du code des investissements et de la loi sur l’agriculture. Pourquoi politiser une question aussi stratégique et technique ? Une chose est sûre, la gestion efficiente de la res publica est incompatible avec le populisme et la manipulation », précise un expert au ministère des Finances.
Considéré comme l’un des braves membres du gouvernement Sylvestre Ilunga, le ministre des Finances, José Sele Yalaghuli, semble désormais essuyer des tirs suite à sa gestion.
Pour certains dans les milieux du FCC, José Sele Yalaghuli serait tout simplement victime de sa rigueur dans la gestion des Finances publiques.
« Le ministre a été toujours transparent dans sa gestion. Il est normal qu’il soit aujourd’hui l’objet de ces attaques infondées. C’est presque chaque jour que ces réseaux publient de faussetés contre le ministre. Mais pour nous, l’essentiel est que le ministre ne se reproche de rien. Il agit selon le respect de la loi et surtout dans le respect de ses prérogatives. », s’est confiée cette source anonyme. Et de conclure, » les portes du ministre des Finances sont toujours ouvertes à quiconque voudrait avoir les bonnes informations à la source plutôt que de spéculer ».
Judith Inanga