Le président national a.i , Jean-Marc Kabund – A-Kabund a opéré une nouvelle mise en place au sein des fédérations de son parti, le 8 septembre dernier.
Mais simplement, la décision n°028/UDPS/bp/JMKK/20 est vivement contestée par exemple par la fédération de l’UDPS /Tshisekedi province du Sud-ubangi, mais aussi celle du Kasaï central. Les responsables des deux fédérations déclarent avoir appris avec « amertume » cette décision.
« Le combattant Jean-Marc Kabund-A-Kabund étant président intérimaire, il n’a pas qualité cette décision de grande envergure », lit – on dans une déclaration rendue publique ce vendredi 11 septembre à Gemena , chef-lieu de la province du Sud-Ubangi.
l’UDPS Tshisekedi / fédération du Sud-Ubangi rappelle plutôt à Jean-Marc Kabund devrait se limiter à expédier les affaires courantes jusqu’à la tenue du congrès du parti .
Cette nouvelle mise en place des dirigeants du parti de la dixième rue Limete ne convainc pas les sociétaires du parti.
Elle influencerait et violerait toutes les dispositions statutaires du parti, car il aurait nommé des gens Inconnus de l’UDPS à la tête de la fédération.
Tout en rejetant ces nouvelles nominations, la fédération du Sud-Ubangi précise que son comité fédéral restera en place jusqu’à la tenue du congrès. Par ailleurs, le comité fédéral en place en appelle à « l’implication personnelle de l’autorité morale du parti pour anéantir cette aventure politique susceptible d’enterrer l’UDPS Tshisekedi dans la province du Sud-Ubangi » .
Contesté depuis plusieurs mois par certains cadres du parti, Jean-Marc Kabund continue toujours de poser des actes administratifs et politiques au nom son parti. Dernièrement, le ministre de l’intérieur avait également mis en cause sa qualité de président intérimaire d’engager le parti. Cependant, malgré ces rappels à l’ordre, l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale ne faiblit pas. Il continue son bon homme de chemin.
Pour les observateurs avertis, la question de légitimité des actes posés aujourd’hui par le président a.i du parti présidentiel risque de rebondir pendant les prochaines échéances électorales si les choses ne sont pas réglementées à temps.
Rédaction