L’ambassadeur André-Alain Atundu appelle le président Félix-Antoine Tshisekedi à s’inspirer de « la grande expérience de gestion des crise et des situations non conformes reconnue unanimement au Président Kabila, même si nul n’est prophète chez soi ».
Cet appel a été lancé au cours de son point de presse animé le jeudi 17 septembre à Kinshasa.
Ainsi , pour André-Alain Atundu, « la cohésion de la coalition FCC-CASH est une exigence sine qua non pour la réussite du mandat du Président Tshisekedi à la tête de I’Etat ».
Et d’ajouter que, cette coalition « est une condition indispensable pour créer l’atmosphère générale de sérénité afin d’œuvrer en confiance dans la réalisation des objectifs définis par le gouvernement et aptes à donner aux institutions de la République l’opportunité
de relever les défis en présence. Ce sont des exigences requises pour créer les conditions favorables au bonheur du peuple congolais, lui-même tributaire de l’ accroissement des investissements, de l’afflux des investisseurs, de la paix sociale, de la sécurité physique de nos frontières et l’émergence économique bref, l’amélioration générale des conditions
existentielles ».
Et de s’exclamer : « N’est-ce pas que l’investisseur est un gibier peureux qui détale au moindre
brouhaha politique! »
Agissant au nom du Président Kabila – l’initiateur de l’idée de la coalition – André Atundu a lancé l’appel de cœur et de raison à l’apaisement en direction de leurs partenaires du Cach lesquels, selon lui, « hypothèquent inutilement l’avenir de notre Pays et de notre Peuple, en s’éloignant de l’esprit de la Constitution et de l’engagement fondateur de la coalition ».
A cet effet, prévient – il, qu’il « ne serait dès lors pas étonnant et à exclure qu’un troisième larron nous ravisse le leadership du Pays et la gestion des affaires courantes de la
République ».
Modification du mode de scrutin présidentiel
Pendant que certains au sein de la coalition FCC démentaient le soutien de leur famille politique à la démarche de l’ancien gouverneur du Kasaï central – celle tendant à modifier le mode de scrutin présidentiel du suffrage universel direct en suffrage indirect – Alain Atundu précise les choses.
Pour lui, la sagesse démocratique recommanderait que faute de majorité, les partis doivent négocier pour dégager une majorite circonstancielle sur base d’arguments convaincants.
Et donc, « tout le reste n’est que vil chantage et terrorisme rampant ».
C’était l’occasion pour lui de rappeler et fixer l’opinion publique que « le FCC mène une politique conforme à la vision et aux convictions de l’ancien président, M. Kabila, son leader et Autorité Morale.
Or, ainsi que chacun le sait, Joseph KABILA a toujours œuvré pour la
diminution du coût des élections par rapport aux besoins de
developpement – et comme il le dit « LA DEMOCRATIE NE PEUT COÛTER
PLUS CHÈRE QUE LE DEVELOPPEMENT », a -t-il déclaré.
Et de renchérir, que « c’est dans cet ordre d’idées, c’est-à-dire dans I’intérêt majeur et le bénéfice du Peuple congolais qu’il a obtenu la modification de l’élection
présidentielle à 1 tour, qui soit dit en passant, a profité plutôt a son
adversaire d’antan. Il ne serait pas étonnant que le FCC poursuive cette
logique jusqu’au bout; c’est-à-dire par l’élection au second degré.
Ce qui ne porte pas atteinte à notre démocratie; d’alleurs la période où notre Pays l’a pratiqué du temps de Lumumba est toujours jusqu’à ce jour une référence historique d’élections démocratique dans notre Pays ».
Il cite pour exemple les USA et la RSA ou encore l’élection du premier président congolais , Joseph Kasavubu en 1960.
Avec les propos d’André – Alain Atundu, on peut facilement conclure que Joseph Kabila ne cache plus son intention de revenir au pouvoir.
Et il compte user de sa majorité parlementaire pour accomplir ce projet. Il reste à savoir quelle sera la réaction de l’opposition et de la population congolaise encore sous les traumatismes de la gouvernance des 18 ans de Joseph Kabila.
Rédaction