Il reste parmi les écrivains les plus prolifiques du continent africain. Le Docteur Michel Innocent Peya qui vient de publier un nouvel ouvrage sur la jeunesse africaine, compte déjà à son actif, une vingtaine d’autres publiés en moins de cinq ans. Le dernier en date est intitulé : « Jeunesse et Destin : Jeunes du monde, monde des jeunes », publié récemment aux Éditions L’Harmattan.
Préfacé par Florent N’Tsiba, Directeur de cabinet du Président de la République du Congo, et post-facé par le député-maire honoraire français, Michel Terrot, ce livre est dédié à Edith-Lucie Bongo Ondimba pour ses remarquables réalisations en faveur de la jeunesse.
Dans cet ouvrage de 288 pages, l’écrivain et chercheur de renommée internationale et originaire du Congo-Brazzaville, Michel Innocent Peya, interpelle la jeunesse africaine et du monde entier à prendre conscience de son rôle dans la vie en société.
Ainsi, l’auteur distingue deux types de jeunesse :
Primo, les jeunes du monde qui est une jeunesse qui fait le monde.
C’est-à-dire, c’est une catégorie de la jeunesse résolument tournée vers l’action et qui a fait sienne l’idée de surpasser les déterminants sociaux.
Selon lui, les jeunes du monde fondent leur engagement sur le changement de leur existence, la paix, la santé, la sécurité, la stabilité, l’école, le travail ou encore la protection de l’environnement.
Tandis que le monde des jeunes est une jeunesse qui défait le monde.
Cette catégorie se caractérise par la désinvolture sur l’avenir du monde, de leur société et sur leur avenir personnel, fait remarquer Michel Innocent Peya.
Pour lui, cette jeunesse s’adonne volontier à l’alcoolisme, à la drogue et au banditisme. La chose politique apparaît à leurs yeux comme un écran de fumée, un jeu dans lequel les jeunes ne sont que des simples figurants.
A travers cette œuvre à caractère pédagogique, Michel Innocent Peya exhorte donc la jeunesse à ne pas utiliser les évolutions des nouvelles technologies de l’information et de la Communication à des fins négatives contre la société et les individus en faisant la promotion d’actions répréhensibles et de débauches. Ainsi, plaide -t-il pour que la jeunesse se departisse des antivaleurs qui gangrènent la société humaine et devienne plus engagée, plus digne et meilleure. Pour ce faire, Michel Innocent Peya, grand défenseur et porte-étendard de la vision écologique Denis Sassou N’Guesso, interpelle également les gouvernants du monde entier, les intellectuels, les élites sociétales à « penser jeunesse », à « parler jeunesse », à « agir jeunesse » et à « œuvrer jeunesse ».
Jean-Romance Mokolo