Les cérémonies de remise et reprise ont été organisées au niveau des différents ministères du tout premier gouvernement de l’Union sacrée de la nation, ce mardi 27 avril 2021.
Au ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, le ministre Jean-Jacques Mbungani Mbanda a pris officiellement ses fonctions.
Dans son mot de circonstance, Dr Jean-Jacques Mbungani Mbanda a déclaré sa reconnaissance et sa gratitude à l’endroit du président de la République , Félix Antoine Tshisekedi et au premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde pour la confiance placée en sa personne pour piloter ce méga-ministère qui est aujourd’hui au cœur des enjeux sanitaires dans le pays.
« L’année 2020 qui s’est achevée et 2021 qui a démarré ont été marquées par l’apparition de la crise sanitaire due à la pandémie de la Covid-19, la résurgence de l’épidémie de maladies telles que le VIH/SIDA, le paludisme et la Tuberculose , qui sèment la mort et la désolation au sein de la population. Il ressort clairement de cela que les stratégies mises en œuvre pour lutter contre ces maladies ont démontré des lacunes de notre système de santé à plusieurs niveaux. Le contexte actuel de la crise sanitaire et économique rend davantage plus difficile l’opérationnalisation des soins de santé primaires de qualité. La demande en soins de santé de qualité de notre population augmente de plus en plus et nos services de santé rencontrent des difficultés croissantes à y répondre avec satisfaction », relève le nouveau patron de la Santé, Hygiène et Prévention.
Dr Jean-Jacques Mbungani Mbanda note pour ce faire que face à cette situation, « il faut renforcer le système de santé à tous les niveaux afin que les activités de protection maternelle et infantile puissent au plus tôt et de manière permanente assurer la protection des groupes vulnérables des mères, enfants et nouveau-nés.
Ainsi souligne-t-il, plusieurs conditions sont nécessaires à la réussite de cette entreprise à savoir :
- Un leadership fort et une bonne gouvernance du secteur ;
- Des ressources financières régulières ;
- Un renforcement de capacités techniques et opérationnelles des formations sanitaires , notamment par un approvisionnement régulier en médicaments , vaccins et matériels medico-sanitaires ;
- Un renforcement et l’implication de la dynamique communautaire ;
- Un renforcement du partenariat public et privé dans le secteur de la santé.
Pour le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, ces conditions vont permettre :
- l’existence des formations sanitaires qui offrent de façon continue des soins de santé de qualité à l’ensemble de la population et surtout aux groupes vulnérables tels que les mères, les nouveau-nés et les enfants ;
- Un haut niveau de motivation du personnel de santé et des communautés pour assurer et soutenir ces actions ;
Une réduction de la morbidité et la mortalité dans tous les groupes vulnérables.
Très optimiste, Dr Jean-Jacques Mbungani Mbanda compte bien, avec l’accompagnement de sa vice-ministre, Mme Véronique Kilumba Nkulu, de l’ensemble de son équipe ainsi que l’accompagnement des partenaires techniques et financiers, accéléré le processus de mise en place de la « Couverture Santé Universelle » en vue de matérialiser la vision du président de la République , sous la conduite du premier ministre.
Tout en remerciant et félicitant l’équipe de son prédécesseur pour le travail déjà abattu, Dr Jean-Jacques Mbungani a rassuré à son confrère Eteni Longondo de son engagement à recourir à son expertise en cas de nécessité pour l’intérêt général.
Pour sa part, le ministre sortant s’est félicité malgré le contexte difficile du travail, de la gestion de la pandémie de coronavirus. Il a attiré l’attention de son successeur sur les défis multiples à relever.
Prenant également la parole, le vice-ministre sortant, Albert Mpeti, a tout en se félicitant de la nomination du Dr Jean-Jacques Mbungani Mbanda comme ministre de la Santé, mais aussi pour le choix très responsable opéré par Jean-Pierre Bemba Gombo en lui proposant pour ce poste, appelé ce dernier à se méfier de certaines pratiques rétrogrades qui caractérisent ce ministère.
Albert Mpeti qui reconnaît avoir pris parfois le risque de dénoncer certaines pratiques de corruption dans ce ministère, a exhorté le Dr Jean-Jacques Mbungani, qu’il connait parfaitement depuis plusieurs années et surtout pour avoir milité ensemble au sein du MLC, à ne pas céder à ces pratiques au risque de ternir son image de marque.
La cérémonie de remise et reprise au ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention s’est déroulée sous une ambiance de convivialité en présence du secrétaire général à la santé, de l’inspecteur général à la santé , mais aussi de quelques partenaires.
Jean Médard LIWOSO