La crise politique et institutionnelle qui a secoué la province de l’Equateur depuis plusieurs mois appartient-elle au passé ?
On peut répondre peut-être par l’affirmatif à ce questionnement, au regard de l’évolution des pourparlers menés par les parties prenantes , sous le patronage du gouvernement central.
En effet, après échanges entre le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, les députés nationaux et sénateurs ainsi que les responsables des institutions politiques de la province de l’Equateur invités à Kinshasa, un compromis a été trouvé dans la capitale depuis le samedi 20 novembre dernier. Dans ce modus vivendi, il a été fait le constat ci-après au sujet de la crise institutionnelle qui a secoué la province de l’Equateur :
Primo, le rapport de la Commission d’enquête envoyé par le VPM de l’intérieur indique qu’il n’y a eu aucun mort à Mbandaka, le 30 septembre 2021, lors de la rentrée parlementaire;
Secundo, le conflit actuel est vécu en interne à l’Assemblée provinciale de l’Equateur où il existait déjà un Bureau d’âge bien avant la rentrée parlementaire du 30 septembre 2021.
De ce qui précède, les participants à ces tractations autour du Vice-Premier, Ministre de l’intérieur, Me Daniel Aselo, sont parvenus à un compromis susceptible de mettre définitivement fin à cette crise entre deux groupes de députés provinciaux de l’Equateur. Cela conformément aux instructions données par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
« Tenant compte des instructions données au Vice-Premier ministre, Ministre de l’Intérieur par la Haute Hiérarchie, les responsables des institutions provinciales invités à Kinshasa, à savoir le Président de l’Assemblée provinciale, Madame le Président du Bureau d’âge, les Gouverneurs et Vice-gouverneur de la Province sont autorisés à regagner la province », peut- on lire dans un document publié dans les réseaux sociaux et dont l’authenticité a été confirmée à la Rédaction de politiquerdc.net.
Ainsi pour régler le conflit en interne à l’Assemblée provinciale de l’Equateur, « le Bureau d’âge est autorisé à convoquer les députés pour traiter des questions pour lesquelles il a été mis en place, et ce dans le délai qui ne peut excéder 14 jours à dater de la publication du présent message », précise-t-on.
Avec ce compromis, les analystes pensent que les parties prenantes devraient respecter leurs engagements en faisant la paix des braves et en enterrant définitivement la hache de guerre afin de se consacrer au développement de la province de l’Equateur. Cela pour le bien-être de la population de cette province qui n’a que trop souffert de ce conflit institutionnel.
JR MOKOLO