C’est sans surprise, la Fédération Internationale de Football Association a tranché sur le différend issu du match des éliminatoires entre la République Démocratique du Congo et le Bénin. Le suspens avait assez duré depuis la plainte déposée par le Bénin à la FIFA.
La Fédération Internationale de Football Association a confirmé les résultats de la rencontre entre les Léopards Congolais et les Écureuils béninois. 2-0 en faveur de la République Démocratique du Congo, un verdict de la FIFA qui s’appuie davantage sur la forme que sur le fond de la réclamation béninoise.
En effet, le recours béninois portait sur le fait que le sélectionneur de RDC, Hector Cuper, avait procédé quatre remplacements dans quatre séquences différentes du match, au lieu des trois prévues, sans que l’arbitre ne s’en rende compte.
Il faut dire que le code de discipline de la FIFA, sur lequel s’appuie ce verdict, a une approche très restrictive de ce qu’elle appelle une « erreur manifeste » de l’arbitre. Son article 9 indique en effet que « les instances judiciaires de la FIFA ne peuvent examiner que les conséquences disciplinaires de la décision erronée ». Autrement dit, pas les conséquences sportives, comme le résultat du match.
La décision de la commission de discipline se réfère également à l’article 14 du Règlement des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, où il est précisé que « toute réclamation doit être présentée par écrit au commissaire de match de la FIFA dans les deux heures suivant la fin du match, et être suivie d’un rapport écrit complet à envoyer par mail au secrétariat général de la FIFA dans les 24 heures ». Des délais visiblement non respectés par la fédération béninoise de Football, qui pourra néanmoins faire appel de ce verdict.
Les congolais devraient donc retenir leur souffle pour une qualification effective au Mondial Quatar 2022, qui n’est possible qu’après des victoires au barrage de la Coupe du Monde qui se jouera entre 10 pays.
Alain St. Bwembia