L’amélioration de la coopération entre les institutions nationales des droits de l’homme (INDH) africaines a été recommandée lors d’un webinaire de partage d’expériences pour la consolidation de la culture des droits de l’homme dans leurs pays respectifs, tenu ce jeudi 21 mars à Kinshasa.
Cette réunion a permis de faire un tour d’horizon des différents fonctionnements et défis des institutions nationales des droits de l’homme, les coopérations avec les mécanismes nationaux de prévention africains ainsi que les Conseils des droits de l’homme, précise Paul Nsapu, président de la Commission nationale des droits de l’homme de la RDC.
Il a, en outre, relevé qu’il est ressorti de cette réunion des points d’amélioration en vue de rendre ces coopérations efficaces et efficientes. « Car aucune INDH africaine ne peut s’en passer », a-t-il aussi soutenu.
Les Nations Unies engagées à soutenir la CNDH-RDC
Le directeur du BCNUDH, Patrick Vahard, qui a fait aussi la modération de ce webinaire a relevé, pour sa part, l’engagement de cette institution des Nations Unies à soutenir notamment une CNDH-RDC forte, ainsi que des organisations de la société civile de la thématique « droits de l’homme » assez fortes. Cela, avant d’inviter les représentants des INDH présents en visioconférence à parler de leurs expériences. Les INDH présentes à ce webinaire sont notamment celles du Mali, du Burkina Faso, du Bénin et du Maroc.
Elles ont notamment invité la CNDH-RDC à s’impliquer pour pousser le gouvernement congolais à revenir sur sa décision de la levée du moratoire sur l’exécution de la peine de mort.
Ces échanges ont permis de comprendre les divers dysfonctionnements de chaque structures. C’était devant notamment Patrice Vahard, directeur du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH), et en virtuel certains responsables des INDH africaines ayant la langue française en partage.
Quelques bureaux de représentation provinciale (BRP) de la CNDH-RDC, notamment celui du Sud-Kivu, ont pris part à ce webinaire, organisé par la CNDH-RDC et le BCNUDH avec l’appui du Réseau des institutions nationales Africaines des droits de l’homme, ainsi que l’Association francophone des commissions des droits de l’homme (AFCNDH).
LMS