L’aigle vole à nouveau sur le champ Congolais, qui est le prochain ?
A travers une analyse parvenue à la rédaction de politiquerdc.net, monsieur Nicolas W . ETOYI, analyste et Spécialiste en stratégies, expert en communication présente un tableau critique de la situation politique à la suite du passage de Nikki Haley à Kinshasa.
Nous pouvons lire sur l’ensemble des réseaux sociaux « bientôt Kabila va partir… », en lingala on nous a fait lire ceci : « EZA YAKO YINDA, pour dire que ça va chauffer, mieux d’avoir vu sur France 24, un certain Martin FAYULU, Député et politicien congolais, déclarer aussi : « Nous avons demandé à Nikki Haley de dire à Kabila de quitter le pouvoir » mais absent dans une photo avec l’envoyée spéciale de M. TRUMP, président des Etats Unis…Peut être que le document signé « toujours pas connu du public, mentionne cela…Un séjour dans le Royaume de KIMPA VITA, la terre de LUMUMBA, très mouvementé à l’odeur d’une démocratie assassinée par ceux qui créent le chaos dans le pays le plus riche du Monde, les Américains écrit ce congolais basé en Europe.
Et de s’interroger :
Pourquoi diable, la communauté internationale doit toujours garantir une élection au Congo ? la question est si vaste que cette organisation est la plus importante et la plus couteuse de toute l’histoire des nations unies note t-il . L’on se demande toujours la vraie raison de Mme Nikkie en RD Congo, pourtant les USA ne siègent pas seul au conseil de sécurité. En 1997 aussi nous avons connu ce voyage, la tête du Marechal fut servi à ses détracteurs…C’était bien d’aller à l’Est et prévoir un voyage au KASAI, lieux des manifestations violentes et meurtries, quand nos politiciens font silence à cette situation de tensions qui ne cesse de monter rappelle l’analyste . Son voyage, se demande-t-on, se tourne-t-il pour les intérêts Américains ou de la démocratie au nom des Nations Unies, protéger encore par un avion de US FORCE mais pas de UN…Regardons vers la démocratie, pourquoi un pays souverain, vient donner ‘’l’ordre’’ à un autre pays souverain d’organiser des élections en 2018 sous menace de ne pas les appuyer financièrement ? S’interroge une fois de plus Nicolas W. ETOYI, qui poursuit en se demandant si un gouvernement qui existe sous l’accord des politiciens Congolais eux mêmes ayant validé l’illégitimité d’un gouvernement en place…Un an bientôt, ne sont-ils pas en train de passer une année de transition, pourquoi leurs accordé 2018… ? Le mémorandum, un document comme beaucoup d’autres de plusieurs dialogues congolais, pour changer quoi ? Le président du comité des sages du Rassemblement des forces politiques et sociales acquise au changement, Pierre Lumbi, a révélé à Radio Okapi le contenu de ce mémorandum, en tout cas une partie :
«Notre position est claire est net : si d’ici au 31 décembre il n’y a pas d’élections ou s’il n’y a pas de signaux clairs, précis et avec des garantis de la communauté internationale, nous irons aux élections, mais sabs le président Joseph Kabila. » comment cela sera-t-il possible ? Aucun homme politique congolais n’est capable de créer la surprise… Cette date, le 31 Décembre 2017, sera comme les autres jours de 2016, les paroles s’envolent…Plus de 52 dialogues, des conférences, des rencontres ou des meetings, c’est toujours ce peuple congolais qui échouent, meurent et pleurent grâce à la responsabilité des hommes politiques…Les congolais oublient souvent que M. TRUMP n’est pas la communauté Internationale mais ne travaille que pour les intérêts de son pays, Mme Nikki ne résoudra pas les problèmes des congolais mais les congolais eux-mêmes, note l’analyste Nicolas
qui désapprouve par ailleurs la déclaration faite par l’envoyée spéciale de Donald Trump estimant que ceci constituerait une violation du droit international. Un discours d’obligation ou certains réagissent comme des enfants s’indigne Nicolas W. ETOYI.
La stratégie de la crise
Mais le gouvernement kabilie n’abandonne pas aisément leur pouvoir, Mm Nikkie, est une caravane qui passe et les politiciens congolais crient. C’est pour cela que la pression ne peut jamais cesser: seule une atmosphère d’urgence, le sentiment d’être au bord de la catastrophe peut faire plier le gouvernement récalcitrant de la KABILIE. Cette stratégie n’a pas fonctionné en 97, pourquoi elle fonctionnerait en 2017: elle a fait démissionner les FAZ, chassée M. MOBUTU au pouvoir, poussé les congolais à choisir un gouvernement favorable aux demandes de la population, tous derrière Laurent Désiré KABILA. Le chaos et la crise congolaise sont les prix à payer pour une CONGO peut -on lire dans cette analyse de 4 pages signée par Nicolas W. ETOYI, analyste et Spécialiste en stratégies, expert en communication.
Jean Médard Liwoso.