C’est l’une des questions qui taraudent les esprits plus d’un congolais en ce moment où le vaisseau RDC traverse une zone de turbulence avant de trouver le point d’arrimage.
Malgré son parcours marqué des incidents assez sombres, la RDC se trouve actuellement dans une situation qui suscite espoir et métamorphose.
En effet, depuis des années, l’ensemble du territoire national connaît une crise multiforme. Quand l’appareil politique est malade, c’est tout le corps qui en pâtit. En plus de la situation sociale délabrée et économique en défaillance, une insécurité persistante à l’Est ne fait qu’empirer les conditions de vie de congolais.
Cette situation s’avère malheureusement être, à mon sens, la résultante d’une crise de conscience et de responsabilité de la part des animateurs politiques.
Ce pays a parfaitement droit de s’émanciper, de se libérer et de s’organiser politiquement afin de surmonter les injustices et les violences institutionnalisées, de dépasser les puissances qui l’asservissent de l’intérieur et de l’extérieur.
Ce passe – droit se matérialisera indéniablement par la mise en place de la démocratie dans toute sa plénitude avec comme soubassement, la mise en place des réformes institutionnelles et l’instauration d’un état de droit respectueux du choix émis par le souverain primaire afin qu’aucun malaise ne fasse ombrage à l’éclosion de la vraie démocratie prônée depuis l’indépendance de notre pays.
Il faut réformer la mentalité et refonder les principes moteurs qui guident l’orientation, le choix et les attitudes de certains politiciens congolais.
A ce jour, le Congo est à la recherche d’une voie pour un atterrissage en douceur pour un redécollage réussi.
Ainsi que tout le monde peut bien s’en rendre compte, la mise en place de l’Union Sacrée de la nation – conduite de manière structurée – peut relever ce défi. Mais tout ceci dépendra non seulement de la conscience de chacun , mais aussi du respect des engagements des uns et des autres face à l’intérêt général du pays et du peuple congolais.
D’aucuns pensent que si tout le monde peut évoluer dans le sens de l’intérêt général de notre pays, tout peut changer positivement.
Tribune de Dr Jean-Jacques Mbungani