L’ambassadeur de l’Union Européenne, Jean-Marc Châtaigner, a été reçu ce lundi par la Vice-Premier Ministre, Ministre de l’environnement et développement durable, Mme Ève Bazaiba.
La situation de l’éruption volcanique de Nyiragongo était au cœur de leurs entretiens. Au sortir de cette rencontre, le diplomate européen a fait savoir qu’il s’activait au rétablissement de la ligne électrique de Virunga pour alimenter Goma en électricité dans les meilleurs délais.
« (…)On a aussi échangé sur la réponse d’urgence que nous devons apporter sur la situation dramatique qui se produit à Goma, notamment pour remédier à la rupture de la fourniture de l’énergie électrique dans la ville de Goma, suite à l’éruption volcanique. Nous allons travailler très rapidement au rétablissement des lignes électriques de Virunga », a-t-il fait savoir.
L’environnement et la biodiversité congolaise constitueront, selon Jean-Marc Châtaigner, les trois piliers d’actions du programme entre l’Union Européenne et la République Démocratique du Congo dans la période 2021-2027.
Rappelons par ailleurs que l’Union Européenne appuie concrètement la RDC dans la gestion des aires protégées à travers l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN).
« Nous appuyons très concrètement l’ICCN, qui est sous la tutelle de Madame la ministre. Nous travaillons sur les aires protégées, nous travaillons également sur les forêts. Nous avons des agendas communs sur le climat et donc vraiment c’était une bonne occasion d’échanger sur nos priorités communes et sur l’appui que l’Union européenne peut apporter aux priorités de la République Démocratique du Congo. Nous travaillons déjà sur un certain nombre de parc, nous travaillons sur le parc de Virunga, sur le parc de Salongo, sur la Garamba, sur Upemba, sur Yangambi; » a déclaré le diplomate européen.
Jean-Marc Châtaigner a fait savoir aussi qu’au-delà des aires protégées, l’Union Européenne est également à côté des populations riveraines des parcs à travers des projets de développement économique, pour le bien être de ces populations.
« Nous avons différents endroits sur lesquels nous avons déjà des actions de terrain qui portent sur la préservation de la biodiversité mais plus largement sur le développement économique des régions concernées, parce que c’est bien de s’intéresser aux animaux mais il faut aussi s’intéresser aux hommes, il faut aussi leurs apporter des ressources pour vivre. Donc nous avons très très concrètement des programmes agricoles de développement économique autour de parc », a-t-il martelé.
Alain St. Bwembia