Depuis le basculement de la majorité dans les deux Chambres du Parlement, le Sénateur Édouard Mokolo Wa Mpombo n’avait pas encore donné sa position quant à son appartenance politique. Nul ne savait jusqu’à ce jour si l’élu de l’équateur était resté sociétaire du FCC ou s’il avait rejoint le camp du Président de la République.
Finalement, celui qu’on appelle affectueusement « Engambe Edo » vient de rompre le silence via une interview accordée à nos confrères de 7sur7.cd à travers laquelle il a annoncé son ralliement au Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
« J’ai toujours été Sénateur indépendant depuis que je suis au Sénat. Je suis Président du groupe politique « Les Républicains » qui regroupe six sénateurs indépendants dans notre chambre. J’ai toujours été sensible à tout ce qui peut unir les acteurs politiques congolais autour du développement de notre pays », s’est-il confié.
Tout en estimant qu’il était trop tôt pour porter un jugement objectif sur la présidence du pays par Félix Tshisekedi, le Sénateur Édouard Mokolo avoue avoir été agréablement surpris par « la manière dont il a endossé le ‘costume présidentiel », tant sur le plan national qu’international, surtout dans son rôle de Président de l’Union Africaine ».
Revenant sur les causes de l’implosion de la coalition Fcc-Cach, le Président du groupe Les Républicains évoque « une alliance de Gouvernement qui n’a bien fonctionné et dont l’un des partenaires a préféré y mettre fin; il s’agit d’un divorce politique. Il faut reconnaître qu’il y avait également une crise interne au sein du FCC dont beaucoup de membres réclamaient publiquement une profonde restructuration », a-t-il précisé.
Homme d’État ayant une longue et riche expérience dans la gestion de la
Res publica, Édouard Mokolo Wa Mpombo s’est dit très confiant quant à l’avenir de la République Démocratique du Congo.
« En tant qu’acteur politique engagé, je n’ai pas le droit d’être désespéré ni pessimiste. Au contraire, je dois faire en sorte que notre pays réalise des performances nécessaires à sa mutation et a son développement. Pour que notre pays réussisse, il faudrait que nous trouvions des parades aux maux qui nous rongent. Il s’agit notamment de:
- leadership souvent mal assuré ;
- mauvaise gouvernance (corruption érigée en système);
-tribalisme et régionalisme ;
-désespoir de la jeunesse.
Jean Romance Mokolo