Initialement prévue pour le lundi10 février puis retardée d’un jour – soit pour ce mardi 11 février 2020 – la libération du député provincial Mike Mukebayi Nkoso est à nouveau repoussée.
En principe, Mike Mukebayi devait quitter le Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK) à la suite de l’arrêt de la cour constitutionnelle du vendredi 7 février dernier.
En effet, par l’arrêt susvisé, la cour constitutionnelle a déclaré non-conformes à la constitution toutes les décisions prises à l’encontre du député provincial Mike Mukebayi par l’Assemblée provinciale de Kinshasa.
En conséquence, l’élu de Lingwala devrait logiquement respirer l’air de liberté, mais les contraintes administratives l’obligent à continuer de humer le parfum du milieu carcéral.
Et pour cause, le juge constitutionnel François Bokona Wilipa – rapporteur de la composition du bureau qui avait statué sur l’affaire Mike Mukebayi – n’a pas pu signer l’acte du jugement aujourd’hui.
« (…)il était attendu depuis ce matin, mais il est arrivé à son bureau aux environs de 15heures. Quelques minutes à peine dans son office, il y est sorti au motif qu’il devait parciper à une plénière et revenir, pour signer l’arrêt rendu le vendredi. Malheureusement, depuis qu’il est parti, il n’est pas revenu dans son bureau et personne n’a pu nous expliquer les raisons. Nous pensons, vu l’heure tardive, que son retour au bureau devient difficile ce soir.
Malgré tout, nous fondons l’espoir que l’honorable Mike Mukebaye pourra sortir demain », s’est confié à politiquerdc.net, un proche du dossier.
Il faut signaler que c’est sur base de l’arrêt de la cour constitutionnelle que la cour d’appel de Kinshasa-Gombe devra ordonner la libération du député de l’opposition/Lamuka.
Rappelons que Mike Mukebayi est détenu au CPRK depuis 6 mois. Accusé par un proche collaborateur de Vital Kamerhe – le directeur de cabinet du président de la République – cet élu est le premier prisonnier politique du mandat de Felix Tshisekedi.
Etant donné l’annulation de toutes les décisions prises contre lui par le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa ayant permis son arrestation, ses électeurs de de la commune de Lingwala, ses partisans ainsi que toute sa famille biologique espèrent revoir Mike Mukebayi très prochainement en liberté pour réprendre ses activités parlementaires lors de la prochaine rentrée parlementaire de mars, revêtu de tous ses droits.
Initialement prévue pour le lundi10 février puis retardée d’un jour – soit pour ce mardi 11 février 2020 – la libération du député provincial Mike Mukebayi Nkoso est à nouveau repoussée.
En principe, Mike Mukebayi devait quitter le Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK) à la suite de l’arrêt de la cour constitutionnelle du vendredi 7 février dernier.
En effet, par l’arrêt susvisé, la cour constitutionnelle a déclaré non-conformes à la constitution toutes les décisions prises à l’encontre du député provincial Mike Mukebayi par l’Assemblée provinciale de Kinshasa.
En conséquence, l’élu de Lingwala devrait logiquement respirer l’air de liberté, mais les contraintes administratives l’obligent à continuer de humer le parfum du milieu carcéral.
Et pour cause, le juge constitutionnel François Bokona Wilipa – rapporteur de la composition du bureau qui avait statué sur l’affaire Mike Mukebayi – n’a pas pu signer l’acte du jugement aujourd’hui.
« (…)il était attendu depuis ce matin, mais il est arrivé à son bureau aux environs de 15heures. Quelques minutes à peine dans son office, il y est sorti au motif qu’il devait parciper à une plénière et revenir, pour signer l’arrêt rendu le vendredi. Malheureusement, depuis qu’il est parti, il n’est pas revenu dans son bureau et personne n’a pu nous expliquer les raisons. Nous pensons, vu l’heure tardive, que son retour au bureau devient difficile ce soir.
Malgré tout, nous fondons l’espoir que l’honorable Mike Mukebaye pourra sortir demain », s’est confié à politiquerdc.net, un proche du dossier.
Il faut signaler que c’est sur base de l’arrêt de la cour constitutionnelle que la cour d’appel de Kinshasa-Gombe devra ordonner la libération du député de l’opposition/Lamuka.
Rappelons que Mike Mukebayi est détenu au CPRK depuis 6 mois. Accusé par un proche collaborateur de Vital Kamerhe – le directeur de cabinet du président de la République – cet élu est le premier prisonnier politique du mandat de Felix Tshisekedi.
Etant donné l’annulation de toutes les décisions prises contre lui par le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa ayant permis son arrestation, ses électeurs de de la commune de Lingwala, ses partisans ainsi que toute sa famille biologique espèrent revoir Mike Mukebayi très prochainement en liberté pour réprendre ses activités parlementaires lors de la prochaine rentrée parlementaire de mars, revêtu de tous ses droits.
Rédaction