Après l’accident d’un gros camion qui a fauché – cet après-midi, dans la commune de Mont Ngagula – la vie d’une dizaine de personnes et causé de nombreux blessés, plusieurs voix s’élèvent pour condamner les conditions de circulation sur les routes de Kinshasa.
Au comble de l’indignation, l’ACAJ de Me Georges Kapiamba recommande la démission immediate du ministre de transport.
Sur la route menant vers le Rond point Ngaba, le gros véhicule en cause transportait des matériaux de construction et, à cause d’un système de freinage défectueux, est allé emboutir d’autres véhicules sans épargner les pauvres piétons qui vaquaient paisiblement à leurs occupations. Au passage, cet engin a emporté tout sur son passage, semant ainsi la consternation.
L’Associaton Congolaise pour l’Accès à la Justice dirigée par Maître Georges Kapiamba, estime que « ce énième accident de circulation , impliquant des gros véhicules, est révélateur de graves grands manquement dont le ministre des transports devrait être tenu responsable. L’ACAJ qui promet de publier , très prochainement un rapport détaillé des informations fiables concernant les documents de sécurité et sûreté délivrés d’après elle, au mépris de la loi, aux exploitants d’autres modes de transport, pense « qu’il est injustifiable qu’un gouvernement responsable puisse tolérer et encourager que les véhicules affectés aux chantiers publics soient illégalement exonérés des pertinentes prescriptions du code de la route ». Pire encore, le Ministère des transports serait entrain de percevoir sur chaque chauffeur une taxe illégale de 35 dollars américains pour la délivrance d’un prétendu certificat de capacité, dénonce l’ACAJ à travers un communiqué de presse signé par son coordonnateur et largement publié dans les réseaux.
D’où sa recommandation sur la démission immédiate du Ministre des Transports et Voies de communication pour négligence coupable dans l’exercice de ses fonctions, ayant entraîné mort d’hommes.
Par ailleurs, L’ACAJ exige, l’ouverture d’une action judiciaire à l’encontre du chauffeur et de la société propriétaire du véhicule incriminé; ainsi qu’une enquête judiciaire dans le but d’établir clairement les responsabilités et fixer l’opinion sur les conditions de survenue de ce sinistre.
Alain St. Bwembia