La famille du député provincial Mike Mukebayi ne décolère pas face à l’inexplicable détention prolongée du père de famille.
Elle prévient l’opinion publique contre tout danger qui surviendrait contre l’élu de Lingwala durant cette période où, malgré l’arrêt de sa relaxation rendu par la cour constitutionnelle, sa détention se poursuit au centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa( CPRK).
C’est à travers un communiqué publié ce vendredi 28 février et dont une copie est parvenue à politiquerdc.net, que Madame Cocotti Kololo – l’épouse de Mike Mukebayi – dénonce l’obsessionnel refus du premier président de la cour d’appel de Kinshasa – Gombe, Deo Lushule, d’exécuter l’arrêt de la juridiction suprême du pays.
« Aujourd’hui, nous prenons notre courage de femme, en compagnie de nos deux enfants – Mégane Mukebayi et Bradley Mukebayi – pour dénoncer un fait gravissime, à savoir le fait que Déo Lushule (le juge président de la cour d’appel de Kinshasa-Gombe, ndlr) a fait du procès Mike Mukebayi une affaire personnelle, à l’ombre d’une main noire (…) », écrit-elle.
L’épouse de Mike Mukebayi – député et communicateur de Lamuka – alerte à cet effet l’opinion sur les conséquences néfastes éventuelles qui peuvent survenir à son mari à la suite de cette détention , visiblement illégale.
« Nous informons l’opinion que s’il arrivait quelque chose à l’honorable Mike Mukebayi pendant cette prolongation illégale de détention , nous tiendrons pour responsable le premier président de la cour d’appel de la Gombe, Deo Lushule. Par ailleurs, nous envisageons déjà des actions au pénal contre tous ces dénis de justice », a – précisé l’épouse de Mike Mukebayi.
Alors que l’audience de la chambre foraine de la mainlevée était programmée pour ce vendredi, le détenu a été désagréablement surpris d’apprendre que son nom n’était pas repris sur l’extrait de rôle de la journée. C’est une manoeuvre dilatoire destinée à maintenir Mike Mukebayi en taule.
Évidemment, il reste encore en détention et la date de l’audience relative à l’exécution de l’arrêt de la haute cour est toujours inconnue.
l’État de droit prôné par les tenants du pouvoir peine encore à se concretiser.
Rédaction