La police congolaise aura du mal à cacher sa détestable réputation tant elle enchaîne les actes peu honorables. Alors qu’elle est régulièrement accusée d’être auteure de nombreux cas de violation des droits humains par le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH), des vidéos de bagarres entre policiers eux-mêmes.
On observe également des accrochages avec des dames et jeunes filles qui polluent les réseaux sociaux.
Une indiscipline indescriptible dans les rangs des hommes du général Sylvano Kasongo à Kinshasa.
Le dernier cas en date est celui qui a coûté la vie à 3 personnes dont une jeune femme de 28 ans, Gaëlle Nocha Nkiere, le mardi 17 juin vers vingt heure, au quartier populaire de Matonge dans la commune de Kalamu , à Kinshasa.
Sous l’effet de l’ivresse, le sous-commissaire responsable du sous-commissariat de Kalamu a ouvert le feu sur les pauvres citoyens sur l’avenue India où l’alcool coulait à flot. Cet officier de la police est en cavale depuis la bavure qui a ôté la vie à 3 personnes. La jeune dame de 28 ans,
Gaëlle Nocha Nkiere, dont la balle a traversé le crâne, a rendu l’âme sur le champ.
Alors que sous l’état d’urgence sanitaire tous les débits de boissons, lounge bar, restaurants et Malewa sont censés être fermés ; les mêmes hommes qui devraient veiller au respect de ces mesures – les policiers congolais – s’illustrent partout dans le territoire national par des cas de violation de l’état d’urgence sanitaire.
La police de Kalamu qui voudrait cacher cet acte barbare perpétré en présence de plusieurs témoins, est appelée à faire la lumière et arrêter l’auteur qui n’est autre que son responsable, actuellement en fuite.
Ces 3 meurtres viennent rallonger la liste des victimes dont celle d’une enfant de 13 ans qui a succombé de ses blessures, il y a quelques mois suite à son interpellation par un policier, pour une affaire de port de masque contre la Covid-19.
Alain St. Bwembia