A noter que pour des raisons de sensibilité humaine, votre média en ligne s’est réservé de montrer l’image de la victime.
Toutefois, il s’agit d’un jeune garçon âgé de plus ou moins 22 ans, qui a certainement succombé à la suite des tortures lui infligées par des criminels non autrement identifiés jusqu’à présent.
Néanmoins, les enquêtes ont été lancées afin d’élucider les mobiles du meurtre. Le corps inanimé de la victime a été déposé dans une parcelle située sur l’avenue Boyange, juste à côté du terrain Matata Sports de Lisala.
Après avoir découvert la dépouille de l’illustre disparu, les résidents de la parcelle ont vidé le lieu pour se mettre à l’abri. C’est un réflexe normal dans ce pays où la simple rumeur est susceptible de créer des ennuis à n’importe qui.
Alertés, les jeunes de la ville de Lisala ont voulu s’en prendre aux éléments de la police nationale présents sur place avant d’envisager l’incendie des maisons voisines du lieu où le corps a été retrouvé. Heureusement qu’ils ont été vite maîtrisés par les forces de l’ordre.
Pour l’heure, le calme est revenu grâce à l’intervention du commissaire principal provincial-Adjoint de la PNC Mongala, José Efampia.
Signalons que le défunt s’appelait Jean-Pierre Bemba Gombo. À quoi tient cette homonymie au leader du MLC? Selon toute vraisemblance, le jeune homme a vu le jour le 18 décembre1998 – une date significative et historique pour la ville de Lisala -, car c’est la date de la Libération de la ville de Lisala par les éléments de l’ALC – Armée de Libération du Congo – , qui s’est muée en parti politique, le MLC, le Mouvement de Libération du Congo.
C’est en reconnaissance de la libération acquise grâce au président de ce mouvement qu’il a plu au père de prêter à son fils le nom de celui que les Lisois désignent affectueusement de libérateur. Il faut dire que la population de cette ville était confrontée aux atrocités des éléments de AFDL avant l’arrivée de l’ALC.
Eric Ngunde Abongo/ Correspondant dans la région