L’insécurité et le banditisme vont bon train à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.
Siège des institutions politiques, Kinshasa serait devenue la capitale de l’insécurité n’aurait été la violence fort meurtrière qui s’est durablement installée à l’Est du pays.
L’insécurité grandissante de la capitale congolaise est facilitée par l’obscurité dans laquelle la ville est plongée la nuit. Le manque d’éclairage lié au délestage récurrent de la fourniture d’énergie électrique dans certains quartiers de la capitale est un facteur propice aux actes de banditisme.
Et c’est malheureusement dans ces conditions qu’en pleine nuit du lundi 12 à mardi 13 octobre 2020, un bandit opérant comme dans ses habitudes a perdu la vie, laissant derrière lui deux blessés graves parmi les propriétaires de la maison cambriolée. Venus avec machettes et autres armes blanches cambrioler une maison au quartier Talanga, dans la commune de la N’sele, les assaillants ont fait face à une vive résistance des occupants du domicile visité, sur Wasongola. les occupants de la maison se sont défendus – par instinct de survie – jusqu’à donner la mort à l’un des criminels.
Malgré cet acte de légitime défense, on dénombre du côté des agressés deux jeunes hommes grièvement blessés. L’un d’eux se trouve encore aux urgences et l’autre blessé à la main a subi l’opération la nuit même.
Ayant perdu un des leurs, les malfrats ont tout de même réussi à emporter plusieurs biens volés avant de les abandonner non loin du site de leur action malveillante. La police n’a eu aucune peine à récupérer le fruit du cambriolage.
Ces situations d’insécurité, dans la ville de Kinshasa sont dues entre autres au manque de fourniture d’électricité dans ces quartiers périphériques, ainsi que nous l’avons souligné plus haut. La Société Nationale d’Électricité SNEL est à la fois déficitaire dans la production et le transport de son produit, mais également médiocre dans son service de distribution à travers la capitale Kinshasa. À l’arrière-pays la situation est catastrophique.
Autre fois fleuron des établissements publics, la SNEL SA n’est plus que l’ombre d’elle-même.
Alain St. Bwembia